Des artistes féminines éclipsées dans l’art

Si le féminisme est de nos jours à son comble, cela serait dû à de nombreuses injustices vécues par les femmes dans le passé. Le domaine artistique n’en fait pas exception. Considéré seulement comme la muse, la femme ou l’inspiration d’un tel artiste, le talent de certaines femmes a été plusieurs fois, mis à l’ombre. Pour rendre honneur, vous verrez dans cet article, les trois femmes artistes qui méritent une plus haute renommée.

Camille Claudel : sculpteuse

À la fois talentueuse et passionnée, Camille Claudel a créé de majestueuses sculptures comme « La jeune fille à la Gerbe » ou encore « Sakountala ». Ce talent piqua la curiosité de son mentor et amant, Auguste Rodin, un sculpteur dont le nom va souvent de pair avec la sienne. Après leur rupture en 1892, les œuvres de la jeune femme n’ont plus autant de succès. Par la suite, à cause de problèmes psychologiques qui la poussent à détruire ses œuvres, elle intégrera un hôpital psychiatrique en 1913. Tragique, car elle ne reverra plus Rodin et finira par s’éteindre en 1943, à cause de la malnutrition.

Margaret Keane : artiste peintre

Si vous êtes un fan de Tim Burton, vous connaissez peut-être le film Big Eyes. Si ce film est sorti en 2014, l’histoire vraie, elle, s’est déroulée vers les années 60, pendant que les tableaux étaient à leur apogée. Leur autrice, Margaret Keane possède un talent à ne plus prouver. Avant de se spécialiser en portraits, elle a déjà peint sur d’autres supports comme le textile. Pourtant, ses tableaux ont été signés par son mari. C’est seulement après 1986 qu’elle pourra signer toutes ses œuvres à son nom. Cela en peignant en une toile en moins d’une heure, lors d’un procès juridique.

Germaine Krull: photographe

Bien qu’elle soit une pionnière de la photographie surréaliste, ses œuvres n’ont pas été étudiées aussi assidûment que ceux de ses confrères. La vie de cette artiste a été mouvementée. En effet, elle a déjà été condamnée à mort et accusée dans une affaire de meurtre d’un partisan politique. Néanmoins, elle réussit à s’évader à Berlin et continue ses photographies architecturales. Ses rencontres, dans la bohème munichoise avant son arrestation et parmi les expressionnistes et les dadaïstes, se sentent dans ses clichés. Une épopée qui mérite largement d’être redécouverte.

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